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Au Plus Loin de la Terre
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I - AU PLUS LOIN DE LA TERRE
Porté par les courants
Poussé par les vents
Je navigue sur un océan de larmes salées, l'embrun réchauffe mon âme J'ai quitté la terre depuis plusieurs années
Espérant ne jamais y retourner Je vis au rythme des marées
Le vent salé fait battre mon oriflamme
L'écume m'accompagne dans mon voyage au plus loin de la terre
Au fracas des vagues je m'éloigne encore plus loin
Dans la mer
Dans la mer
Les jours et les nuits s’enchaînent sans qu'un écueil ne pointe à l'horizon
Les jours et les nuits s’enchaînent et seules les eaux me jouent cette belle chanson
Je regarde vers le ciel
Et je respire
Je regarde vers l'avenir
La Lune me suit, me suit, me suit
Et je respire
Je respire
Les sirènes m'appellent
Et je décide de plonger
L’abîme me tend les bras
Me tend les bras
Elles m’entraînent vers le fond
Et je me noie
L’abîme me tend les bras
La surface s'éloigne de moi
Et je me noie, je me noie
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2. |
Par le Fond
06:12
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II - PAR LE FOND
Entraîné vers le fond
Par le fond
La surface s’éloigne pendant que je quitte mon corps blanchi par le sel
Je sombre, je succombe, je me noie
L’eau glisse, destructrice, je flétrie, et je gèle
Sous les vagues, danse macabre
Englouti, dans la lie
Englouti, ma vision s’obscurcit, s’obscurcit
Je ne distingue plus la lumière de la Lune
À travers la surface
Je ne distingue plus rien
À mes démons, je dois faire face
Je dois faire face
Je dois faire face
Entrainé vers le fond
La surface disparaît et je coule encore dans le sel
L’eau glisse, sur mes bras, sous mes doigts
Englouti, dans la lie
Englouti, ma vision s’obscurcit, s’obscurcit
Je ne distingue plus la lumière de la Lune
À travers la surface
Je ne distingue plus rien
À mes démons, je dois faire face
Je dois faire face
Je dois faire face
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3. |
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III - L’OCÉAN AUX MILLE TEMPÊTES
Vous qui polluez, qui tuez, qui détruisez
Comme l’océan est grand et froid
Vous qui nous avez condamné
L’océan vous le rendra
Que la mer, la mer jamais rassasiée vous vomisse sur cette île inhabitée
Que la mer que vous polluez, vous le rende fois mille
Mille souffrances
Mille remords
Que la mer que vous détruisez, vous le rende fois mille
Mille ans de tempêtes et millions de morts
Au milieu du Pacifique
S’érige le septième continent
Une terre faite de plastique
En plein centre de l’océan
C’est l’héritage que nous laissons
Nous, la dernière génération
À notre planète magnifique
Notre ultime création
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4. |
Les Naufragés
07:45
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IV - LES NAUFRAGÉS
J’ai froid
En moi
Depuis combien de temps suis-je là
Naufrage
Ravage
Dans les tréfonds mon corps nage
Mes os blanchis par les eaux
Silhouette des tréfonds
Noyés et noyeurs
Dont les veuves pleurent la mort
Ils gardent maintenant les portes du monde de Neptune
Le vaste abîme
Sublime Et terrible
Un peu de sable un peu de sel
Dans l’eau les larmes se mêlent
Elles coulent lentement
Je suis seul
Je suis loin
La folie monte en moi
Et la peine me consume
Mon âme se morcelle au large
Mes os blanchis par les eaux
Seul au fond de l’océan
Attend patiemment
Le naufragé
Venu me noyer
Me noyer
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5. |
Errance
03:05
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6. |
Épave
07:04
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VI - ÉPAVE
Noyant l’épave
Le funeste vaisseaux
L’hadal pour entrave
À mon renouveau
Échoué je suis
Dans cet espace infini
À courber l’échine
À vomir ma vie
Vomir ma vie
La bouche sèche d’avoir tant crié
Les orbites vide, les yeux crevés
Ni l’amour, ni la joie pour me sauver
Juste un trou béant dans mon être
Juste une marée noire pour disparaître
L’épave rouillant
Rongée par les eaux
Les corps portants
L’indicible fardeau
Échoué nous sommes
Seul nous étions
À courber l’échine
À vomir nos vies
Vomir nos vies
Riez, riez
Vous qui ne connaissez pas la douleur sans fin
De l’âme brisée, comme les vagues sur un rocher
Le cœur atrophié
Par l’amertume d’un désespoir oh combien trop grand
Pour un corps si faible, si faible et si fragile
Ne pleurer pas quand l’épave aura sombré
La bouche sèche d’avoir tant crié
Les orbites vide, les yeux crevés
Ni l’amour, ni la joie pour me sauver
Juste un trou béant dans mon être
Juste une marée noire pour disparaître
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7. |
Phare
06:21
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VII - PHARE
Triste, est la nuit
Quand mon regard se perd dans cet infini
Loin est le jour
Quand le poids de l’âme est bien trop lourd
Et je fuis, et je fuis dans la nuit, je fuis
Et la nuit, m’engloutit
Et je suis seul dans l’oubli
Et la nuit, m’engloutit
Et je suis seul et je m’oublie
Et quand la nuit est percée
Que le brouillard s’est dissipé
Mon esprit s’éveille
Mon âme se morcelle
Le rayon brûle le noir
La lumière du phare
Enfin je vois
Je contemple l’éclat de la mer
Mon doux enfer
Et dans les vagues je noie
La souffrance qui est en moi
Et je touche terre
Un espoir éphémère
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8. |
Grève
09:57
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VIII – GRÈVE
Mon corps nu sur le sable
Mon visage misérable
Je regarde les nuages
Je quitte enfin ma cage
Le soleil sur mes os
Goût de sel sur ma peau
Vautré sur la grève
Je vomis et je crève
Mon corps nu étendu
J’attendais sa venue
La caresse du vent
Sa tendresse, son chant
Dans les vagues et l’écume
Je laisse mon amertume
Je suis là je me tiens
Debout enfin
Debout enfin
Debout sur la grève
Je vomis je crève
Je gémis, je rêve
Je marche nu sur le sable
Mon cœur est misérable
Je contemple les nuages
J’ai vidé toute ma rage
Le soleil brûle ma peau
Le sel, lui, ronge mes os
Courant sur la grève
Je vomis et je crève
Mon corps nu détendu
J’attendais sa venue
Le souffle qui me libère
De ses maux délétères
Dans les vagues et l’écume
Je jette mon amertume
Je suis là et plus rien
Ne barre mon chemin
Dis-moi,
C’est vraiment ce que tu veux
Vivre dans ce monde malade, putride
Je veux savoir
Qu’est-ce que tu feras
Quand le dernier arbre aura été coupé
Que le dernier poisson aura été pêché
Que la dernière rivière se sera tarie
Que la dernière flaque d’eau sera croupie
Que le dernier animal aura été chassé
Que le dernier brin d’herbe aura brulé
C’est vraiment ce monde-là qui nous tend les bras ?
Un brasier, ou l’inculture est montré comme un trophée
Où la dernière once de bonté a été vendue sur les marchés financiers
Ce monde-là je n’en veux pas
Je veux courir dans les prairies
Sentir l’air iodé de la mer, le sable comme une caresse sous mes pieds
Je veux vivre tout simplement
Vivre
Debout
Enfin
Rien ne barre mon chemin
Je contrôle mon destin
Debout
Sur la grève
Je gémis et je rêve
Je vomis et je crève
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HELL GATE Grand Est, France
“Vagues d’Amertume nous emmène dans un voyage bercé par les mélodies post black où l’horizon océanique est notre seul phare et nos pensées s’égarent au loin.”
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